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Conférence: Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?

Depuis septembre 2008, soit depuis que la crise financière a pris des proportions mondiales, le Groupe des Vingt s’est réuni trois fois à l’échelon des chefs d’État, et il a pris une gamme apparemment impressionnante d’engagements sur des questions fiscales, le financement émergent, le financement commercial, la gouvernance mondiale, la régulation du capital privé et la redéfinition des rôles des anciennes et nouvelles institutions mondiales. Mais que manque-t-il dans leur réponse à la crise mondiale? Qui sont les vrais gagnants et les vrais perdants? Qu’est-ce qui a vraiment changé et qu’est-ce qui n’a pas changé? Et les niveaux de changement sont-ils à la mesure des mouvements tectoniques qui s’opèrent actuellement dans l’économie mondiale et de leur impact sur le terrain? Et peut-être plus important encore, ces changements sont-ils en mesure de nous garantir qu’une crise comme celle-ci ne se reproduira plus?

Quoi? Que manque-t-il dans la réponse à la crise financière mondiale?
Repenser le système financier mondial en temps de crise


Qui?
La conférence est organisée par la Coalition de l’Initiative d’Halifax et parrainée conjointement par l’Institut Nord-Sud et l’Université d’Ottawa.

Quand?
Les 19 et 20 octobre 2009

Pourquoi? La conférence examinera les réponses actuelles à la crise financière, en pointant celles qui n’atteignent pas leur objectif, et proposera des solutions de rechange au moment où le Canada s’apprête à accueillir le Sommet du Groupe des Huit en 2010.

DANS CETTE SECTION

DÉTAILS CONFÉRENCE

Mise à Jour - le 31 juillet 2009

Le G8 italien sert les primi piatti pour le «G?» canadien de 2010
Parmi les principaux enjeux traités au récent sommet du G8 à L’Aquila, en Italie, notons la sécurité alimentaire, le réchauffement climatique, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et la responsabilité. L’un des principaux résultats du Sommet a été l’engagement par les pays du G8 et les institutions internationales, dont la Banque mondiale, de mobiliser 20 milliards de dollars américains sur trois ans pour stimuler la production agricole dans les pays en développement. C’est l’un des plus importants virages depuis des décennies en matière d’aide internationale, un enjeu négligé depuis beaucoup trop longtemps. Mais un passé marqué par les promesses brisées laisse tout de même les ONG et la société civile sur ses gardes – sur l’engagement pris par le G8 à Gleneagles en 2005 à l’effet de verser 50 milliards de dollars d’aide au développement avant 2010, dont la moitié à l’Afrique, 15 milliards de dollars n’ont toujours pas été versés. Les leaders du G8 ont aussi convenu, à titre de pays développé, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 80 pour cent d’ici 2050, bien que le gouvernement canadien ait indiqué après le Sommet qu’il s’en tiendra à son engagement de réduire les émissions canadiennes de 60 à 70 pour cent d’ici 2050! Sur la pauvreté, alors que de nombreux OMD – tels que la réduction du nombre de décès maternels – sont loin d’être atteints, le Sommet s’est rallié à la proposition de Gordon Brown de présenter au sommet canadien du G8 en 2010 une évaluation de la façon dont les OMD pourraient être atteints à temps. Enfin, sur la responsabilité, les leaders du G8 ont convenu d’élaborer un cadre complet pour surveiller l’atteinte progressive des engagements du G8, renforcer l’efficacité de ses interventions et publier un rapport complet à temps pour 2010.

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